Ce tutoriel est en partie issu du wiki
officiel ArchLinux et LinuxMAO.
(certains liens sont en reconstructions merci de "creuser" dans le wiki:)) ArchLinux est une distribution GNU/Linux créé par Judd Vinet
en 2001,"Fork" de Crux Linux. La première version «Homer» apparaît en mars
2002. ArchLinux se concentre sur le minimalisme,
l’élégance, la correction de code et la modernité. C'est une distribution
en rolling release (mises à jour temps réel!) mélant paquets binaires via pacman (_o< et compilation des sources via AUR.
Sa philosophie est de rester simple et légère (KISS). Si son installation
n'est pas aussi aisée (user-friendly) que d'autres distributions
généralistes (Ubuntu, Mandriva,...) mais comme vous êtes amené à
l'installer "brique après brique", elle vous sera toutefois très simple à
maintenir car vous aurez appris dans les détails ou/et comment
installer/configurer le système de base de manière relativement simple
(KISS!).
Pourquoi utiliser
ArchLinux pour faire de la MAO ?
Principe du KISS
Keep it Simple, Stupid (KISS) ! ArchLinux se base sur ce
principe en étant rapide, légère, flexible et simple.
ArchLinux veut donc proposer une distribution en toute
simplicité. Attention, simple techniquement ne veut pas dire facile à
l'installation. En effet, une fois l’installation de base terminée, on se
retrouve devant une console et puis c’est tout ! Pas d'environnement
graphique par défaut, pas de logiciel inutile : juste le noyau et de quoi se
connecter à Internet. Ce sera à vous, et uniquement à vous de monter votre
système d'exploitation dédié à la MAO comme bon vous semble, brique par
brique.
Rolling Release
ArchLinux a pour particularité de ne pas sortir de versions
définitives. Jamais vous n'aurez à réinstaller votre système pour une
nouvelle version ! Lorque l'on vous parle de nouvelle version
d'ArchLinux, il faut comprendre que c'est uniquement
l'installateur d'ArchLinux qui est ajouré. Les mises à jour
se font continuellement, au fur et à mesure de la sortie du nouveau noyau et
paquets/logiciels. C'est un des points vraiment appréciable
d'ArchLinux car l’utilisateur à toujours un système à
jour (dernier cri) tout en gardant un système parfaitement stable. Il n’y a
pas de changement de version brusque et dangereuse à faire. Vous aurez donc
les toutes dernières versions des logiciels MAO... et ceci très
simplement.
Pacman et
yaourt : un système unique de gestion des paquets
Tout ceci est rendu possible par un système simple de gestion des paquetages
binaires : pacman qui permet la mise à jour de
l'intégralité du système en une seule commande. ArchLinux
utilise également un système de construction de paquetages (ABS: Arch Build System) semblable aux ports BSD
pour faciliter la construction de paquetages, qui pourront eux aussi être mis
à jour rapidement. Enfin, vous pouvez recompiler votre système en entier avec
une unique commande. Tout celà de façon simple et transparente. Les trois
dépôts binaires principaux sont core, extra, community auquel on peut
rajouter le dépôt francophone archlinuxfr et,
éventuellement le dépôt archaudio pour la MAO.
Quant à yaourt, il permet d'avoir un accès direct à AUR (Arch Linux User-Community Repository). Qu'est ce
que AUR ? c'est une des très grandes forces d'ArchLinux !
Contrairement aux autres dépôts dit principaux, AUR est le dépôt des
utilisateurs d'ArchLinux. C'est le lieu de naissance des nouveaux
paquets ArchLinux. Dans AUR, les utilisateurs contribuent avec leur
propres paquets. La communauté d'AUR vote pour ou contre eux, et une fois
qu'un paquet a suffisamment de votes, un utilisateur de confiance (TU) le place
dans le dépôt community, qui est accessible avec pacman et ABS. Mais si vous
n'avez pas envie d'attendre qu'un paquet soit présent sur community, yaourt
est là pour vous simplifier grandement la vie en intégrant les outils de
pacman avec les dépôts principaux et AUR.
Installation et configuration
d'ArchLinux
Ce guide d'installation d'ArchLinux est un guide rapide qui
vous présente le plus simplement possible comment installer votre système
d'exploitation. Je vous conseille vivement, si vous désirez avoir quelque
chose de plus complet, de consulter le wiki
officiel (traduit en français)
Installation
de base d'ArchLinux
ArchLinux est optimisé pour les CPU i686 (32 bits)
et x86_64 (64 bits). Vous pouvez trouver les fichiers ISO
d'installation à cette adresse : http://ArchLinux.fr/telecharger. Les ISO
d'installation d'ArchLinux sont des ISO dit hybrides,
c'est-à-dire qu'ils peuvent autant se graver sur CD/DVD que s'installer sur
une clé USB.
code : installer l'iso d'Arch sur une clé
~# dd if=image.iso of=/dev/sd[x]
Deux sortes d'ISO s'offrent à vous : netinstall ou
core. Netinstall signifie que l'installation
sera par Internet (la taille de l'ISO est donc faible). A l'inverse,
core contient tous les fichiers d'installations dans son
ISO (même si l'installation via Internet reste possible). Lequel
choisir ? C'est vous qui voyez. Je vais toutefois donner ce conseil aux
débutants : si vous possèdez un ordinateur relié à Intenet de préférence
en ethernet (filaire), vous pouvez prendre le netinstall. Par
contre, si vous avez Internet par wifi, prenez le
core. D'une part, parce que cela risque de prendre plus de
temps de télécharger tous les paquets et d'autre part une connexion "wifi"
est un peu plus complexe à configurer qu'une connexion par cable.
Une fois l'image ISO mit sur CD/DVD ou clé USB, configurez le
BIOS pour booter sur votre média contenant l'ISO.
Ceci fait, vous devriez avoir cet image au démarrage de votre ordinateur :
Boot Arch Linux : démarrage normal
Boot existing OS: booter un OS existant (sur le
disque dur)
Run Memtest86+: tester la memoire vive (ram)
Run x86test: tester votre CPU
Reboot: pour redémarrer votre ordinateur... au
cas où... où... non je vois pas
Sélectionnez Boot Arch Linux avec Entrée. le système se
lance et vous arrivez dans un terminal en ligne de commande. Tapez "root" (pour
se connecter en root).
Le clavier est configuré en
QWERTY. Pour configurer le clavier en AZERTY (clavier
français), tapez "km" (attention, comme je suppose que vous êtes avec
un clavier type AZERTY, il faut en réalité tapez "k," mais
cela devra afficher km sur l'écran).
Vous arrivez devant l'écran ci-contre. Choisissez le clavier
correspondant à votre modèle.
Si vous disposez d'un clavier AZERTY avec clavier numérique
choisissez fr-latin9. Si vous disposez d'un clavier
sans pavé numérique (généralement pour les laptops), choisissez
fr-pc.
L'écran suivant vous permet de sélectionner une police de caractère.
Si vous ne savez pas quoi choisir, faites Skip.
Une fois ceci fait, tapez la commande suivante dans la console :
code : démarrer l'installation
~# /arch/setup
Un message d'accueil apparaît alors pour vous informer que la combinaison
ALT+F7 permet de consulter le journal de l'installation au cas où...
Faîtes OK.
Le menu d'installation s'affiche alors.
Select Source : choix la méthode d'installation
par internet ou par CD/DVD/USB.
Set Clock : réglage de la zone horaire ainsi
que la date et l'heure.
Prepare Hard Drive : outil pour le
partionnement.
Select Packages : sélection des paquets
Install Packages : installation des paquets.
Configure System : configuration du système et
installation du noyau.
Install Bootloader : installation du chargeur de
démarrage.
Ensuite s'affiche le menu du choix du média d'installation : soit via cd
(c'est-à-dire pas le support amovible monté avec les paquets
ArchLinux), soit net par un serveur FTP/HTTP.
Si vous choisissez cd, vous passerez directement au menu
Set Clock.
Si vous choisissez net, configurez le réseau (Setup
Network) et choisir le miroir d'installation (Choose
Mirror).
Lors de la configuration du réseau, l'écran affichera les interfaces réseaux
détectées. Sélectionnez celle que vous voulez utiliser. Puis,
ArchLinux vous proposera d'utiliser DHCP
(protocole réseau dont le rôle est d'assurer la configuration automatique des
paramètres IP d'une station) ou de configurer votre réseau manuellement.
Pour DHCP, rien n'est compliqué, il suffit d'attendre que le
réseau soit configuré... si DHCP en trouve un.
Si vous avez choisi la méthode manuelle alors il faudra entrer l'adresse
IP, le masque de sous-réseau, l'adresse de diffusion,
l'adresse IP de la passerelle, le serveur DNS ainsi que
l'adresse du proxy (laisser le champ libre si vous n'en n'utilisez
pas).
Si vous avez opté pour la netinstall choisissez le miroir pour la France,
ex:
http://mir.archlinux.fr/
Set Clock
Rien de bien compliqué ici, il suffit de choisir le bon fuseau horaire puis de
régler l'horloge matérielle. Vous aurez alors le choix entre
UTC et localtime. Choisissez de préférence
UTC car votre horloge sera configurée sur le système
GMT (temps moyen de Greenwich) au lieu d'être configuré par
l'heure locale de votre ordinateur.
La fenêtre suivante vous propose de régler l'heure et la date soit par
ntpd (daemon)(si votre réseau est configuré et que vous avez
accès à Internet), soit manuellement. Attention, ces changements sont
nécessaires uniquement si la date et l'heure indiqués au-dessus sont
fausses.
Prepare Hard Drive
Le partionnement est une opération qui n'est pas forcément évidente et dont
les effets peuvent être irréversibles
Les exemples donnés (le choix du système de fichiers ou la taille de
/) sont donnés à titre purement indicatif. Libre après à
vous de fait comme bon vous semble.
Plusieurs choix s'offrent à vous :
Auto Prepare : efface la totalité du disque dur
et la remplace par ArchLinux
Manually Partition Hard Drives : permet de
définir manuellement les partions
Manually Configure block devices : définit les
points de montage de la partition
Rollback last filesystem changes : annule les
modifications faîtes
Return to main menu : valide les opérations
faîtes et retourne au menu principal
Si vous décidez de partionner automatiquement le disque dur (et d'effacer
toutes les données dessus), rien de plus simple, sélectionner Auto
Prepare. Il vous est demandé successivement le système de fichiers
et la taille de /boot, swap,
/ et /home.Pour /boot,
sélectionner les systèmes de fichiers ext2 et 32 Mo de mémoire, c'est
largement suffisant. Pour swap, sélectionner le système de
fichiers swap et 2 fois votre RAM si elle est
inférieure à 1 Go ou la taille de votre _RAM si celle-ci est
supérieur à 1 Go. Pour /, (il est conseillé
reiserfs plus rapide et stable car pacman
gère une quantité de petit fichier) et pour la taille minimum entre 7 et 10
Go voir plus (cela dépendra de votre utilisation). Pour home,
sélectionner un système de fichier(ex:ext4) sur l'espace
disque restant. Puis confirmez les changements. Si tout se passe bien, vous
devriez obtenir le message suivant : "Auto-prepare was
successful"
Si vous décidez de partionner manuellement, alors vous devez réfléchir à
votre schéma de partion (/boot, /,
/home, /var ?). Une fois Manually
Partition Hard Drives sélectionné, on vous propose de choisir le
support à partitionner (/dev/sda dans la quasi-majorité des cas).
Puis vous aurez un écran qui s'affichera (cfdisk) où sont
listés vos partions existantes (de là, vous pouvez les supprimer, modifier et
créer vos proprers partions pour ArchLinux (en prenant par
exemple le schéma de partition automatique comme modèle). Une fois que vous
avez créé vos partitions, sélectionnez Write, puis
DONE.
Ceci fait, sélectionner manually Configure block devices,
puis /dev/sd(x) (là où vous avez créé vos partitions).
L'écran affichera le menu de gestion des disques où les modifications faites
seront listées. Sélectionnez une à une chaque partitions réservées pour
ArchLinux (ex: sda1,sda2,sda3,sda4) et renseignez vos points
de montage : /, swap,
/boot, /home... pour chaque partition. Une
fenêtre vous demandera si vous voulez spécifier des actions supplémentaires.
Sinon, vous pouvez laisser le champ vide.
Select Packages
Pour ne rien vous cacher, le plus dur est
fait en ce qui concerne l'installation d'ArchLinux.
Ici, vous aurez à choisir quels paquets vous désirez installer (base
et/ou base-devel). Base contient les paquets de base
d'ArchLinux et base-devel contient les outils de
développement (yaourt, makepkg...)
Pour base-devel, il faut utiliser la touche flèche bas ou tab et
Espace pour sélectionner/désélectionner
Bon ben là... faites Ok pour dire que vous êtes prêt pour
l'installation. Puis allez boire un petit café (surtout si vous devez
télécharger les paquets avant).
Configure System
Allez ! Autre gros morceau de l'installation.
Tout d'abord, on vous demande si vous voulez inscrire la configuration du
réseau dans les fichiers de configuration... si vous l'avez configuré avant
bien entendu, entrez : yes.
Il vous est demandé de choisir l'éditeur de texte en ligne de commande que
vous voulez utiliser. Prenez celui dont vous avez l'habitude. Si vous n'en
connaissez aucun, prenez nano. C'est le plus simple et ça
suffit largement pour le moment. La seule combinaison de touche capitale à
connaitre, c'est CTRL+X : elle permet de sauvegarder (en
tapant "o" et entrée pour écrire) et quitter.
L'écran suivant vous liste les fichiers de
configuration
/etc/rc.conf : fichier principal de configuration.
/etc/fstab : fichier de points de montage
/etc/mkinitcpio.conf : fichier de l'image ramdisk du noyau
/etc/modprobe.conf : fichier de configuration des modules
/etc/resolv.conf : fichier de configuration des serveurs DNS
/etc/hosts : fichier concernant les réseaux (nom de domaine,
adresse IP)
/etc/hosts.deny : fichier interdisant les accès réseaux
/etc/hosts.allow : ben l'inverse... fichier autorisant les accès
réseaux
/etc/locale.gen : fichier générant les locales
/etc/pacman.conf : fichier de configuration de pacman
/etc/pacman.d/mirrorlist : fichier listant les miroirs de
téléchargement
Root-Password : permet de définir le mot de passe root
Pour /etc/fstab : à priori, rien à reconfigurer. Pour
l'instant, il faut juste vérifier que les partitions
d'ArchLinux sont bien présentes.
Pour /etc/mkinitcpio.conf : sauf si vous savez ce que vous
faites, ne touchez à rien. Si vous disposez d'un clavier USB, vous pouvez
indiquer usbinput dans HOOKS
Pour /etc/modprobe.conf : rien à faire car le chargement des
modules s'effectue par /etc/rc.conf
Pour /etc/resolv.conf : si vous avez configuré votre réseau
par DHCP, tapez la commande :
code : copier vos dns
~# cp /etc/resolv.conf /mnt/etc/resolv.conf
Si vous avez configuré manuellement votre réseau, rentrez ici les DNS.
Pour /etc/hosts : il faut impérativement vérifier que le
nom de votre PC est présent sur la ligne localhost. S'il n'y est pas, c'est
que vous avez oublié de le mettre sur la ligne HOSTNAME de
/etc/rc.conf.
Pour /etc/hosts.deny et /etc/hosts.allow :
le mieux serait de le laisser inchangé sauf évidemment si vous savez ce que
vous faites. En tous cas, si plus tard vous voulez gérer des accès réseaux
par exemple ssh, vous savez où se trouvent les fichiers.
Pour /etc/locale.gen : enlever le # pour décommenter les
locales désirées souvent les lignes fr_FR.UTF-8 UTF-8, fr_FR ISO-8859-1 et
fr_FR@euro ISO-8859-15 (pour les francophones).
Pour /etc/pacman.conf : profitez-en pour ajouter le dépôt
archlinuxfr qui contient yaourt :
[archlinuxfr] Server = http://repo.archlinux.fr/i686
Après avoir redémarré n'oubliez pas de "pacman -Sy yaourt".
Libre à vous de rajouter de suite les dépôts MAO: archaudio.
Pour /etc/pacman.d/mirrorlist : décommentez les miroirs que
vous voulez utilisez (pour la France décommentez tous les miroirs français).
Le mirrorlist est régulièrement mis à jour
(/etc/pacman.d/mirrorlist.pacnew à renommer en
mirrorlist) ou utilisez l'outil rankmirrors.
Enfin, il vous reste à sélectionner votre mot de passe root. Pour rappel, si
rien ne s'affiche à l'écran lorsque vous tapez votre mot de passe (pas même
des *), c'est normal. C'est une vielle tradition dans UNIX. Attention à la
casse également.
Puis... sélectionnez Return
Install Bootloader
Vous aurez alors le choix entre installer GRUB ou ne pas
installer de chargeur de démarrage. Je vous recommande d'installer
GRUB tout de même. Démarrer un système d'exploitation sans
bootloader, ce n'est pas pratique. Et je doute que vous ayez envie
d'installer votre propre chargeur (m'enfin on sait jamais...).
Le fichier est normalement déjà rempli. Vous aurez ici plus un rôle de
vérification pour vous assurer de la durée d'attente (timeout) et du chemin
d'entrée par défaut (default).
Vous pouvez à votre guise rajouter une entrée. D'ailleurs, le fichier décrit
comment spécifier une entrée pour Linux et Windows.
Quittez en sauvegardant (CTRL+X pour nano) le fichier
de configuration. GRUB demandera alors où il doit s'installer. Répondez
/dev/sda sauf si vous avez installé votre système de
manière un peu plus particulière.
Si vous ne disposez pas de système RAID, répondez No à la
question suivante.
Vous avez alors fini l'installation. Enfin. Tapez la commande suivante :
code : redémarrer
~# reboot
Et entrez de plein pied dans le monde magnifique d'ArchLinux
Si vous avez opté pour une netinstall le reseau est déja ok
sinon :
Pour voir les interfaces réseaux disponible sur votre machine, tapez la
commande suivante :
code : afficher configuration réseau
~$ ifconfig -a
Comme expliqué dans le /etc/rc.conf:# Use 'ifconfig -a' or
'ls /sys/class/net/' to see all available interfaces.
La configuration réseau de base se trouve donc
dans :/etc/rc.conf (section NETWORKING):
Ex (ip statique eth) :
[...] #NETWORKING # ----------------------------------------------------------------------- # # HOSTNAME: Hostname of machine. Should also be put in /etc/hosts # HOSTNAME="lenomdelabécanne"
# Use 'ifconfig -a' or 'ls /sys/class/net/' to see all available interfaces. # # Interfaces to start at boot-up (in this order) # Declare each interface then list in INTERFACES # - prefix an entry in INTERFACES with a ! to disable it # - no hyphens in your interface names - Bash doesn't like it # # DHCP: Set your interface to "dhcp" (eth0="dhcp") # Wireless: See network profiles below # #Static IP example eth0="eth0 192.168.1.7 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.1.255" #eth0="dhcp" #wlan0="wlan0 192.168.1.8 netmask 255.255.255.0 broadcast 192.168.1.255" #wlan0="dhcp" INTERFACES=(eth0 !wlan0 !ath0) # Routes to start at boot-up (in this order) # Declare each route then list in ROUTES # - prefix an entry in ROUTES with a ! to disable it # gateway="default gw 192.168.1.1" ROUTES=(gateway) [...]
Pour le DHCP n'oubliez pas le !
(ROUTES=!gateway) (# - prefix an entry in ROUTES with a ! to
disable it)!
La section networking du /etc/rc.conf étant réédité,
relancez la nouvelle configuration réseau avec la commande :
code : redémarrer le démon network
~# /etc/rc.d/network restart
Vous avez remarqué "network" est un daemon (rc.conf). Rappel
Daemonen.
Rajouter un "@"devant network dans ligne des démons du rc.conf réduira
considérablement votre temps de boot ! (le @ indique à un démon de
démarrer en tâche de fond).
DAEMONS=(syslog-ng @network @crond alsa mpd)
IP statique : spécifiez vos DNS dans /etc/resolv.conf par
ex:
nameserver 4.2.2.4
En outre vous pouvez configurer le réseau directement dans un terminal :
DHCP :
code : lancer dhcp eth0
~# dhcpcd eth0 (ou eth1)
IP statique :
code : configurer eth0
~# ifconfig eth0 <ip address> netmask <netmask> up
Pour configurer manuellement votre passerelle, tapez :
code : configurer passerelle
~# route add default gw <ip address of the gateway
Bien entendu, il faudra s'assurer que votre serveur DNS soit
contenu dans le fichier /etc/resolv.conf comme vu plus
haut.
Si vous voulez vous connecter en Wifi, la chose est un peu
plus compliquée,voir ici. Il vous
faudra d'abord vérifier que vous disposez du paquet
wireless_tools. Tapez en ligne de commande :
code : installer outils wifi
~# pacman -S wireless_tools
.
Puis, avec la commande ifconfig vue plus haut, l'interface
wifi sera désignée généralement par wlanx
(ou x est un nombre) ou parfois par athx pour les possesseurs
de carte Atheros. Si à la ligne correspondant à
wlan0 ou ath0, vous avez no wireless
network, c'est que vous n'avez pas de chance et que votre carte
wifi n'est pas reconnue nativement. Vérifiez tout d'abord
votre carte wifi avec la commande suivante :
code : lister carte pci
~# lspci
et voyez sur le wiki officiel avec l'outil ndiswrapper.
Attention, pour les possesseurs de carte Atheros, il est conseillé
d'installer le paquet madwifi avec :
code : installer madwifi
~# pacman -S madwifi
.
Une fois que votre interface réseau est reconnue, tapez la commande suivante
pour charger votre carte wifi (caption=code : démarrer le
wifi)}~# ifconfig wlan0 up {CODE}
Puis scanner les réseaux wifi disponibles avec :
code : scanner wifi
~# iwlist wlan0 scanning
Si le réseau wifi est crypté WEP, tapez la
commande suivante en remplaçant les <*****> par les informations
données par la commande d'au-dessus :
Si le réseau est crypté en WAP, il faudra vous assurer
d'avoir l'outil wpa_supplicant :
code : installer wpa_supplicant
~# pacman -S wpa_supplicant
Ce paquet crée un fichier /etc/wpa_supplicant.conf qui
contient un bon nombre d'exemples de configuration. Vous pouvez l'éditer
directement ou créer le vôtre. Vous pouvez mettre autant de champs que vous
voulez. Ça se connectera au réseau disponible, en testant dans l'ordre
d'inscription. Configurez votre réseau comme il se doit et entrez la commande
suivante :
Xorg 1.8, hal est déprécié,
udev détecte lui même votre matériel. En revanche,
n'oubliez pas d'installer evdev.
code : installer evdev
~# pacman -S xf86-input-evdev
L'utilisation de la commande X -configure générant un
xorg.conf n'est plus conseillée/nécéssaire (sauf
materiel/carte graphique "particulier"et/ou installation pilote proprio ex:
nvidia xconfig).
Le clavier en Français (ici avec l'éditeur nano):
code : éditer evdev.conf
~# nano /etc/X11/xorg.conf.d/10-evdev.conf
On trouve la (2e) section, contenant MatchIsKeyboard "on" et on ajoute juste
en-dessous : Option "XkbLayout" "fr"
Avant cela, vous devez modifier votre ~/.xinitrc pour que
cette commande (startx) démarre Xorg avec
votre environnement "graphique":
Ce dernier par défaut ressemble à :
#!/bin/sh
# # ~/.xinitrc # # Executed by startx (run your window manager from here) #
# exec gnome-session # exec startkde # exec startxfce4 # exec openbox-session # exec startfluxbox # ... or any other WM of your choosing ...
Créez/éditez le pour votre utilisateur
(/home/utilisateur/.xinitrc)et spécifiez votre DE, WM, ...
choisi .
Ex:
exec startfluxbox
Pour une connexion automatique sur Xorg (sans saisir
startx):
Dans un premier temps modifiez seulement votre /etc/inittab
comme indiqué pour un utilisateur unique(commentez/décommentez suivant):
id:3:initdefault:
[...]
x:5:respawn:/usr/bin/xdm -nodaemon
par
id:5:initdefault:
[...]
x:5:once:/bin/su moi -l -c "/bin/bash --login -c /usr/bin/startx >/dev/null 2>&1"
Entre autre vous pouvez choisir pour un gestionnaire de connexion en mode
graphique (kdm, gdm,
slim....) à spécifier dans la ligne DAEMONS
du /etc/rc.conf
Ex pour kdm:
# tried and tested packages [archaudio-stable] Server = http://repos.archaudio.org/stable/i686
# these are..for testing? [archaudio-testing] Server = http://repos.archaudio.org/testing/i686
# for your pleasure [archaudio-experimental] Server = http://repos.archaudio.org/experimental/i686
Pour "rafraichir" les dépots:
code : resynchroniser base
~# pacman -Syy
Si vous etes perdu avec pacman "en CLI"(command
line interface ou ligne de commande), utilisez gtkpacman
pas top stable(...) mais vous pourrez voir/installer/supprimer/MAJ "en
GUI"(Graphical User Interface ou interface utilisateur graphique), les
dépots et paquets, d'autres GUI existent a vous de les tester.
Pour activer les paramètres dans /etc/security/limits.conf vous devez utiliser
un activant PAM: méthode de gestionnaire de login. Presque tous les
gestionnaires de connection graphique sont pam-enabled. Vous pouvez vérifier
par la recherche de la ligne connexes /etc/pam.d:
code : vérifier limites pam
~$ grep pam_limits.so /etc/pam.d/*
Si vous préférez ne pas avoir un gestionnaire de connection graphique, vous
devez modifier PAM pour su:
Si vous démarrez depuis un gestionnaire de connexion tel que GDM ou KDM, vous
pouvez utiliser PAM pour le démarrer en automatique avec une session, il
suffit pour cela de rajouter le connecteur adéquat au service PAM concerné,
gdm (/etc/pam.d/gdm) pour GDM et kdm
(/etc/pam.d/kde) pour KDM:
Hyperthreading (si vous soupçonnez, désactiver dans le BIOS)
les questions IRQ peuvent se produire et causer des problèmes.Un exemple
est le matériel vidéo se réservant le bus, causant des interruptions
inutiles dans le système.
Certains démons / processus peuvent provoquer de façon inattendue
xruns. Si vous n'en avez pas besoin tuez les!.
~$ ls /var/run/daemons #lister démons actifs ~$ top # or htop, ps aux... # lister processus actifs ~$ killall -9 $processname # tuer un processus ~# /etc/rc.d/$daemonname stop #stopper un démon
Si vous êtes face à un grand nombre de xruns en particulier avec NVIDIA,
désactivez votre GPU d'étranglement.Cela peut se faire via l'applet de
contrôle de la carte et pour nvidia, pour une performance maximale.
Pour les disques durs, il est très important que le disque dur servant aux
enregistrements soit sur un autre contrôleur (câble) que le disque
système.
JACK
Attention chien méchant !^^
Se reporter à la page dédiée http://linuxmao.org/tikiwiki/tiki-index.php?page=jack
L'objectif ici est de trouver la meilleure combinaison possible de la taille du
tampon et des périodes, étant donné le matériel dont vous disposez. Pour
les dispositifs USB, une période de 3 est toujours un must. En outre, la
fréquence d'échantillonnage doit correspondre à la fréquence
d'échantillonnage du matériel. Le plus souvent, 48000Hz est le défaut commun
à beaucoup de dispositifs d'aujourd'hui. Une zone tampon de 256. En outre,
vous pouvez comme pour définir la priorité maximum (au moins 10 inférieures
aux limites du système, le plus haut est pour le périphérique lui-même).
Ex:
JACK est maintenant construit sans FFADO (actuellement en essais []):
code : installer ffado
~#pacman -S libffado
S'assurer que les modules du noyau appropriés sont chargés:
code : charger module
modprobe firewire-core firewire-ohci
Pour l'ancienne pile (par exemple, des noyaux personnalisés):
code : charger module 1394
~# modprobe ieee1394 raw1394
Suis-je dans le groupe vidéo?
code : lister groupe video
~$ groups | grep video
Ou n'importe quel autre groupe a accès à /dev/fw1 (/dev/raw1394 in old
stack):
code : lister groupe pour fw1
~$ ls -l /dev/fw1 | awk '{print $4}'
Vous pouvez également modifier les autorisations pour vos besoins:
code : changer permissions
~# Chmod 666 / dev/fw1
Compilation
noyau customisé.
Si vous allez compiler votre propre noyau, n'oubliez pas que
la suppression de modules/options ne consiste pas à un noyau
"plus dynamique". Il est vrai que la taille de l'image du noyau est
réduite.
Vous devriez, cependant, définir votre architecture CPU pour
le matériel approprié permettra une bonne partie de l'optimisation.
A savoir aussi que le noyau ArchLinux est déja préemptif
(noyau temps réel) donc à vous de voir si vous avez besoin réellement de le
recompiler... .
voir le dossier sur la compilation d'un noyau
Voir aussi patcher le noyau. Depuis AUR vous avez deux
options:
kernel26rt
kernel26-rt-ice
Le premier est un noyau temps réel standard, tandis que le second comprend des
correctifs que certains peuvent considérer comme être mauvais, alors que pour
d'autres c'est une bénédiction(d'autres noyaux RT sont disponibles ex:
RTPAE...).
Une fois compilé/installé votre noyau RT n'oubliez de configurer le
bootloader (voir plus bas).
Vous pouvez exécuter ABS (l'installer en premier), et de recompiler kernel26
avec le patch. Toutefois, ce n'est pas la plus utile des méthodes car les
mises à jour écraserons votre noyau personnalisé pour éviter cela vous
devez au moins changer le nom du noyau créé "pkgname".
Méthode simple avec ABS rappel:
code : installer abs
~# pacman -S abs
code : synchroniser abs
~# abs
Installer le PKGBUILD
nécessaire à la compilation du kernel:
code : installer sources noyau
~# pacman -S kernel-sources
code : se déplacer dans répertoire local
~# cd /var/abs/local/kernel-sources
En utilisateur normal!:
code : construction paquet
~$ makepkg
Vous devez vous assurer de aidez vous ici:
Préemption complête:
Processor type and features ---> Preemption Mode (Complete Preemption (Real-Time)) ---> ( ) No Forced Preemption (Server) ( ) Voluntary Kernel Preemption (Desktop) ( ) Preemptible Kernel (Low-Latency Desktop) (X) Complete Preemption (Real-Time)
Réglage de la fréquence de l'horloge interne
Timer Frequency (1000HZ)
Ne pas avoir d'options de débogage:
Kernel hacking ---> [*] Magic SysRq key #that one is always good to have ;) [ ] Kernel debugging
Installation du nouveau kernel:
ex:
code : installer noyau personnel
~# pacman -U kernel-RTperso-2.6.xx.pkg.tar.gz
Modification du bootloader grub:
Exemple de configuration de grub:
'fichier/boot/grub/menu.lst':
code : éditer menu.lst
nano /boot/grub/menu.lst
ex:
title Arch Linux root (hd0,0) kernel /vmlinuz26-RTperso root=/dev/sda1 ro initrd /kernel26-RTperso.img
Rebootez.
Démarrage!
Une excellente façon de diagnostiquer rapidement votre système et savoir ce
qu'il manque pour avoir la prise correcte du mode temps réel:
Realtimeconfigquickscan: http://code.google.com/p/realtimeconfigquickscan/
A installer avant:
Vous en trouverez multitude d'autres surAUR que vous compilerez avec yaourt ou
créer vos propres paquets avec d'autres sources.
Si pacman ne trouve pas votre paquet, utilisez
yaourt
Comme vous êtes des musiciens partageurs (pacman -Rf hadopi):
diffusez votre musique librement via mpd et votre web radio icecast: http://wiki.ArchLinux.fr/mpd http://wiki.ArchLinux.org/index.php/Music_Player_Daemon
code : installer démon et clients mpd
~# pacman -S mpd icecast gmpc mplayer
Ajoutez l'utilisateur mpd au groupe utilisateurs :
code : ajout groupes
gpasswd -a mpd users
Exemple de/etc/mpd.conf: (avec icecast)
#An example configuration file for MPD music_directory "~/musique" # Là où se trouve la musique playlist_directory "/home/utilisateur/.mpd/playlists" # Où mettre les playlists db_file "/var/lib/mpd/mpd.db" # La base de données log_file "/home/utilisateur/.mpd/mpd.log" # fichier de log state_file "/home/utilisateur/.mpd/mpdstate" # fichier d'état port "6600" # le port input { plugin "curl" # proxy "proxy.isp.com:8080" # proxy_user "user" # proxy_password "password" } audio_output { type "shout" encoding "ogg" # optional name "zik" host "machin.no-ip.truc" port "8000" mount "/muzik.ogg" password "XXXXX" quality "4.0" # bitrate "96" format "44100:16:2" protocol "icecast2" # optional user "source" # optional description "Koinfozik" # optional # genre "Other" # optional # public "no" # optional # timeout "2" # optional }
# # An example of a httpd output (built-in HTTP streaming server): # audio_output { type "httpd" name "My HTTP Stream" encoder "vorbis" # optional, vorbis or lame port "8000" quality "4.0" # do not define if bitrate is defined # bitrate "96" # do not define if quality is defined format "44100:16:2" } #NoUpgrade = etc/rc.d/mpd
code : démarrer démon mpd
/etc/rc.d/mpd restart
oui c'est un daemon!
N'oubliez pas de le rajouter aux DEAMONS du rc.conf pour le
démarrage automatique au boot.
Depuis le client/éditeur par ex:
code : lancer gmpc
~$ gmpc
Connectez vous sur votre serveur mpd ici exemple avec gmpc en
réseau local: (connection, préférence: nom: nomdelabécanne, hôte: ip,
port: 6600)
Il existe beaucoup d'autre client (ncmpc, ncmpcpp, dmpc, pms, ario,
sonata, qmpdclient ...)
Le client/lecteur:
ex:(ogg)